PETITS DÉBATS ENTRE AMIS : VOS RETOURS SUR "LE FILS"
Très forte en émotions !
Pièce sur un sujet difficile (le mal-être de l’adolescent) traité avec sensibilité et délicatesse. Tous les acteurs sont très bons. Beaucoup de talents (auteur, acteurs, mise en scène).
Bien jouée, des décors sobres et ingénieux, un sujet grave, bien traité, mais qui plombe un peu l'atmosphère ! Heureusement, le débat qui a suivi a été passionnant et a estompé le malaise ressenti à la chute finale de la pièce grâce à la présence notable de l'auteur (et malgré la défection d'Yvan Attal).
Très belle pièce, très bonne soirée malgré la rencontre un peu "perturbée" ! Les acteurs sont vraiment dans leur personnage, prestation de "l'adolescent" magnifique et surement difficile (dommage qu'on ne l'ai pas vu ensuite). Aucun regret sur cette soirée
Très bien joué, thème très lourd, décors intéressants, quelques incohérences : garder un fusil avec des balles dans un appartement où réside un ado perturbé, continuer à vivre dans cet appartement après ce qui est arrivé est peu crédible.
Très bonne soirée. Très bonne pièce, bien écrite, bien distribuée, belle mise en scène. Décors sobres mais soignés. Mention particulière pour la musique, élément important de la composition scénique, impulsant le rythme, soutenant l'action. Bien sûr, la distribution est idéale car chaque personnage a rencontré son comédien. Evidemment le personnage de Nicolas, interprété par le jeune Rod Paradot, impressionne .... mais, les autres comédiens sont tous aussi parfaits dans leur jeu. Ce qui m'a le plus marqué c'est la justesse des situations, car tout est crédible ! En bref, beau travail, soigné. Un grand bravo à toute l'équipe, de l'auteur au plus petit rôle. Concernant l'entrevue, après la représentation, j'ai regretté que si peu de la troupe soit restée! Donc, bravo à Elodie Navarre et à Raphael Magnabosco d'avoir participé. Malgré tout, Florian Zeller est bien resté 15' à discuter de sa pièce.
L'interprétation des comédiens est juste. Particulièrement touchés par celle de Anne, la mère, et Nicolas, le fils. Sur la rencontre avec les comédiens, dommage que Rod Paradot fut absent. Nous avons bien aimé l'échange avec Florian Zeller.
Excellente pièce, qui prend le spectateur en émotion du début à la fin. Le jeu des acteurs est formidable, et notamment Rod Paradot, saisissant. Il incarne avec une vérité impressionnante la souffrance du fils. La mise en scène nous emmène avec efficacité. Le thème porte à la réflexion sur des sujets cruciaux: la souffrance extrême et impossible à comprendre, l'impuissance à aider l'autre, le rapport père-fils, tellement difficile, avec la terrible ombre du père du père qui plane, mystérieux et implacable. En fin de spectacle, nous avons eu quelques mots de la part de l'auteur, Florian Zeller. Cependant, je n'ai mis que 8 en note car j'ai fortement regretté que Yvan Attal et Rod Paradot n'aient pu rester pour nous parler.
Le texte m'a tapé sur les nerfs !
Fabuleux interprètes en particulier masculins qui jouent ''avec leurs tripes''. Excellente pièce.
J'ai été un peu déçue par la pièce : mise en scène qui piétine, manque d'ellipse, comédiens pas très convaincants (sauf Yvan Attal). Mais finalement, cela m'a soulagée, car je redoutais un peu d'être prise par l'émotion de ce thème si difficile. En revanche, les décors étaient très réussis, ainsi que la musique. La rencontre, bien qu'étrangement expédiée, a été constructive. L'échange avec Florian Zeller a été extrêmement intéressant. L'idée que c'est la culpabilité du père qui le rendait coupable m'a saisie. Les deux comédiennes étaient lumineuses dans l'échange. Bonne soirée malgré tout.
Pièce magnifique, même si elle est très dure. Les acteurs sont formidables. Bravo !
Nous n'avons pas aimé ce "Fils". L'histoire, sur le papier, était intéressante mais trop d'invraisemblances nuisent à l'intérêt de la pièce. Comment imaginer, en effet, qu'un adolescent puisse rester trois mois sans aller au lycée sans que ses parents soient prévenus ? Et que dire de parents qui laissent sans soins un enfant qui s'auto-mutile. La fin, archi-prévisible, est, elle aussi, aberrante : un père laisserait un fusil chargé dans son appartement alors que son fils sort d'une tentative de suicide ? Florian Zeller se moquerait-il des spectateurs ? Malheureusement, l'interprétation, pas toujours à la hauteur, ne sauve pas l'ensemble. Rod Paradot, formidable au cinéma dans "La tête haute", surjoue bien souvent. Yvan Attal et Anne Consigny, très inégaux, sont parfois "à côté". Seule Elodie Navarre est parfaite. Vivement la prochaine pièce !!!
Pièce très sombre mais je crois que Mr Zeller écrit des livres" très sombres" ! Bons acteurs pour le père, le fils et la 2ème femme. La mise en scène était réussie. Bonne soirée.
Pièce très dure et encore plus quand on est un papa. La fin est inéluctable même si on aurait aimé croire une vie possible à Berlin. La mécanique des décors est parfaite. Petit bémol pour la dernière scène :" un papa peut-il rester dans l'appartement où son fils s'est suicidé" ? Bravo aux acteurs pour leur engagement total. Bémol pour la rencontre ou seule Elodie Navarre semblait se souvenir de son engagement à passer un moment avec nous. Au final, la discussion a été intéressante avec plusieurs acteurs et l'auteur mais un petit manque de considération pour le public. Ceci fait baisser ma note.
Une pièce qui ne vous laisse pas indifférent : j'ai rarement été autant affecté par un spectacle. Bravo !!!
Très belle pièce émouvante. Très belle prestation des comédiens. Dommage de ne pas avoir pu échanger avec certains.
Bouleversant ! Ce drame familiale, sombre, nous laisse craindre l’issue dès les premiers instants. J’ai eu du mal à recoller à la réalité tant le texte de Florent Zeller m’a émue aux larmes. Le jeu d’Yvan Attal est remarquable. Il incarne avec force et justesse ce père aimant, oscillant entre sa culpabilité, son impuissance et les propres « fantômes » de sa relation père/fils. Rod Paradot interprète le mal être qui ronge son personnage avec beaucoup de sincérité. Nous laissant désarmés, impuissants. Elodie Navarre joue magnifiquement son rôle de jeune maman/ épouse/ belle-mère emphatique, essayant de concilier sa toute nouvelle vie de famille à l’arrivée de son beau-fils dépressif. Le personnage d’Anne Consigny m’a moins convaincu... trop de fragilité, de faille. Belle interprétation néanmoins. Un dernier mot pour finir sur la mise en scène de Ladislas Chollas : les décors, grâce au jeux des panneaux et éléments de mobilier coulissants, sont d’une efficacité redoutable...tout s’enchaine ! Couplés avec de la musique (un peu forte) lors des changements de décors entre deux scènes : génial !
Excellente mise en scène. On est tenu en haleine du début jusqu'à la fin.
Pièce un peu lourde ; il est préférable d'en connaitre le sujet avant de se déplacer. Pour moi, il manque un peu de justesse mais c'est sans doute préférable pour épaissir le propos et lui donner davantage d'importance. Si cette pièce peut servir à certains parents, ce sera cela de gagner. Merci surtout à Florian Zeller, Elodie Navarre, Anne Consigny et Raphael Magnabosco d'avoir pris le temps de nous parler longuement après la pièce comme c'est la coutume dans notre association. En revanche, Yvan Attal n'a pas eu de temps pour nous, trop pris sans doute par ses passages TV. On déplore.
Sujet intéressant, bien traité, mettant en avant les drames qui peuvent survenir chez les ados confrontés à la séparation de leurs parents. Chaque comédien a tenu son rôle avec beaucoup de justesse, mention particulière à ce jeune comédien qui a su traduire son mal de vivre par un comportement de souffrance souvent dérangeant pour le spectateur. Bravo pour la dernière scène qui appelle à la réflexion suivie de la question ... Et si ? Les décors bruts, explicites renforçaient l'intensité dramatique de ce "fils". La rencontre avec les comédiens est toujours un temps fort et attendu par les spectateurs. Connaître les parcours de chacun ou de chacune, leurs rapports avec la pièce donne un éclairage supplémentaire pour mieux l'apprécier. L'auteur, après "La Mère, Le Père" a pensé que "Le Fils" devait clôturer la trilogie dramatique. Florian ZELLER a écrit un texte mettant nettement le divorce en accusation pourtant ses propos semblent plus adoucis. Serait-ce le fait que ces situations sont aujourd'hui banalisées ? Dommage !
Déprimant !!
Un accueil chaleureux de la part du théâtre. Malgré une intrigue qui selon moi déploie des préjugés (la femme abandonnée, très bien jouée par Anne Consigny) qui continue d'aimer celui qui l'a abandonnée avec son fils de 17 ans, et la nouvelle femme qui doit tout faire pour concilier le Fils adolescent et la famille qu'elle vient de former, la pièce demeure palpitante. Je me suis tout de suite sentie dans la peau et du côté du jeune garçon au fond révolté. Mais pourquoi aucun des parents, ni le père plutôt égoïste qui voudrait que son fils devienne comme lui, ni la mère aimante, n'a écouté le désir de devenir écrivain du jeune homme? Pourquoi le père laisse son fils dans une pièce où il cache un fusil armé tout en connaissant ses tendances suicidaires ? Dès le début, la tragédie s'installe. Merci aux comédiens et surtout à Florian Zeller, qui ont répondu si généreusement à nos questions après la pièce. Mais dommage pour l'absence d'Yvan Attal et de Rod Paradot. A croire que le succès fait oublier à certains que c'est grâce au public s'ils en sont arrivés à acquérir de la notoriété. Une déception puisqu'ils s'étaient engagés à rester. Une bonne soirée tout de même dans l'ensemble.
Excellent. Des acteurs extraordinaires. Que dire de plus !
Pièce très bien jouée et prenante par son thème. Décors très bien faits. Mais j'ai été gênée par les invraisemblances : pas de réaction de la communauté enseignante devant la déscolarisation en particulier dans le deuxième établissement, qui avait dû être prévenu, arme chargée dans un appartement avec possibilité de TS pas de rencontre psy en présence des scarifications. L'amour ne peut malheureusement pas tout régler.
Très belle mise en scène - avec le décor coulissant très astucieux - mais je vais être probablement la seule à n'avoir pas " accroché " - (pourtant je connaissais l'histoire) car dès les premiers instants, l'arrivée sur scène d'Anne Consigny m'a surpris par la fausseté de son jeu- et à partir de là je n'ai plus adhéré - la répétition des phrases aussi m'a ennuyé - Bref c'est très rare mais je n'ai pas aimé.
Une pièce qui ne laisse pas indifférent d'autant plus en tant que parent. J'ai apprécié la rencontre et la présence de Florian Zeller, dommage que tous les comédiens n'aient pas joué le jeu.
J’ai trouvé que cette pièce était mal écrite (des tics verbaux), mal jouée, et dans son intrigue pas très plausible. Sujet dramatique qui ne m’a pas du tout touchée (bon j’étais très fatiguée). Pas de souffle.
La pièce est exceptionnelle d’intensité, d’émotion et de tension. Les parties musicales soulignent le côté thriller de la pièce et les décors sont très ingénieux. L’interprétation d’Yvan Attal est remarquable mais je suis plus réservé sur celle de Rod Paradot qui est, à mon sens, assez linéaire et sans contraste. Une intonation lassante et une gestuelle assez pauvre. Les personnages féminins sont bien servis mais Anne Consigny est parfois inaudible tellement elle parle doucement. Très grande mention spéciale à Jean Philippe Puymartin qui ne joue pas le médecin mais qui est véritablement le médecin ! En revanche, très grande déception lors de la rencontre. Aucun comédien, sauf Elodie Navarre et Raphaël Magnabosco, ne voulait rester pour nous rencontrer !! Jean Philippe Puymartin et Rod Paradot sont partis sans aucune explication ! Yvan Attal est resté à peine deux minutes le temps de nous dire... qu il ne resterait pas !! Impossible de lui poser la moindre question ! Anne Consigny est restée 5 minutes et a accepté de répondre à une seule question. Elle n’avait manifestement aucune envie d’échanger ! Heureusement que Florian Zeller était présent ! Il nous a finalement accordé 15 minutes et nous a expliqué sa démarche et a répondu à quelques questions. Passionnant ! Quant à Elodie Navarre et Raphaël magnabosco, ils ont été parfaits ! Dommage, enfin, que les responsables du théâtre aient refusé que l’entretien se déroule sur scène ce qui n’était pas très confortable pour les adhérents du fait du manque de visibilité. En définitive, une soirée en demie teinte. Dommage !
Pièce bouleversante parce qu'elle touche la douleur de ces enfants qui se taisent, qui ne peuvent plus parler, qui ne veulent plus vivre, laissant un entourage désemparé et souvent impuissant. C'est une courageuse idée de Florian Zeller de raconter l'indicible, la mort volontaire d'un adolescent qui se sent incompris ou rejeté. Le suicide chez les jeunes est un sujet tabou dans notre société. Ce phénomène n'est pas si rare qu'on peut le penser et touche toutes les catégories de population. Pour servir ce sujet, le metteur en scène a dirigé avec rigueur et justesse de magnifiques acteurs.
On prend un grand coup dans le ventre avec cette pièce. Lorsqu’on est parent d’ados c’est un peu difficile et nous aurions dû faire plus attention au sujet. On devine ce qui va se passer, et il faut un peu de temps pour se remettre du dernier quart d’heure. Rob Pareto est crédible et bien dans son rôle même si son jeu me semble un peu linéaire. J’aime bien Ivan Attal mais j’ai le sentiment de voir Ivan Attal confronté à la situation. La scénographie avec les panneaux qui bougent et dévoilent les personnages est agréable, en revanche moins convaincu par la fréquence des jeux de scène avec verre de vin à la main ! La faute de goût pour moi est l’utilisation de la musique qui souligne à gros traits une situation bien assez tragique. Pour moi l’adagio d’Albinoni est au suicide ce que les 4 saisons sont à l’attente téléphonique ! Malgré tout j’ai mis 8 car l’émotion était très forte.
INDICE DE SATISFACTION : 14,71/20